Il a fini par être expulsé du tribunal. Agressif et excité, Armel Bede a été jugé en son absence pour cambriolages.
Un début d’audience particulièrement agité. Mercredi après-midi, le tribunal résonnait des cris vengeurs d’Armel Bede. Déjà condamné vingt-huit fois, le trentenaire francilien a tenté de faire croire au tribunal, et au président Carbonaro, à l’occasion de sa première audience collégiale, qu’il pensait être extrait de la maison d’arrêt de Nanterre pour n’être qu’entendu. Et rien d’autre. Au bout de plusieurs minutes de hurlements et de palabres inutiles, il a fini par être expulsé.
Les 29 et 30 mars dernier, Armel Bede avait missionné un chauffeur VTC pour le conduire, depuis la région parisienne jusqu’à l’agglomération troyenne. Il avait, au préalable, préparé ses visites en sélectionnant sur l’annuaire ses victimes, toutes issues de la communauté asiatique.
« Il vient spécialement de région parisienne pour commettre des infractions, en voiture avec chauffeur pour ne pas laisser de traces » : un mode opératoire qui conduit la parquetière, Julie Caro, à requérir la peine de trois ans de prison assortis d’un mandat de dépôt.
Merci à Jesse James