Dix-neuf personnes, dont neuf étrangers, ont dû être hospitalisées après que cet Australien d’origine afghane a foncé délibérément avec sa voiture sur une foule de piétons, dans un quartier du centre de Melbourne, encore plus fréquenté qu’à l’accoutumée en cette période de fêtes. Trois blessés demeurent dans un état critique.
L’assaillant a invoqué les «mauvais traitements à l’égard des musulmans» pour expliquer son acte.
Breaking: Victoria’s Acting Police Commissioner tells @SkyNewsAust the alleged Flinders Street attacker ‘attributed his actions to perceived mistreatment of muslims’ but has no known links to any extremist group pic.twitter.com/axJU7gg3UA
— Amy Greenbank (@Amy_Greenbank) December 21, 2017
En janvier, une voiture avait délibérément foncé dans la foule dans le centre de Melbourne, faisant six morts. Au moment du drame, le conducteur, qui était soupçonné d’avoir poignardé son frère, était pourchassé par la police. Cette attaque, qui n’avait pas de caractère terroriste, avait fortement choqué les Australiens.
Canberra s’inquiète de plus en plus de la possibilité d’attaques terroristes, et les autorités déclarent avoir déjoué 13 projets d’attentats ces dernières années. Les autorités australiennes ont publié en août un guide sur les mesures à prendre pour se protéger des attaques au véhicule bélier. Le gouvernement avait commandé un rapport après l’attentat de Nice, dans le sud-est de la France, qui avait fait 86 morts le 14 juillet 2016. Parmi les mesures évoquées, la mise en place de barrières, de caméras, d’arbres, de statues, ainsi que la présence d’employés formés à réagir rapidement.