Cinq mois après la «libération» de la deuxième ville d’Irak par les forces irakiennes, la messe a débuté au milieu des youyous de joie des chrétiennes de Mossoul.
Pendant trois longues années d’occupation djihadiste, les chrétiens de Mossoul ont subi la violente oppression de l’organisation Etat islamique, en plus de persécutions qui avaient déjà cours en Orient. Ce dimanche, alors que la deuxième plus grande ville d’Irak a été libérée cet été, cette minorité peut fêter Noël sans se cacher. Si les décorations sont en effet restées modestes en l’église Saint Paul, la messe a débuté avec l’hymne national et au milieu des youyous de joie des femmes.
Le 9 juin 2014, à l’arrivée de Daesh dans la grande ville d’Irak, près de 10 000 chrétiens avaient du fuir la ville en quelques heures, laissant derrière eux leurs maisons et une partie de leur coeur. En France, plusieurs centaines de visas d’asile avaient d’ailleurs été délivrés aux exilés. Mais pour ceux qui étaient restés, l’espoir avait peu à peu quitté les âmes.