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1 136 gynécologues. C’est le nombre de spécialistes de la santé sexuelle et reproductive des femmes en France. Un corps médical très insuffisant, dont la pénurie se fait ressentir dans les territoires isolés de l’hexagone mais aussi dans certains départements et villes non loin de Paris (la ville la mieux lotie du pays) comme Aulnay-sous-Bois ou Ivry-sur-Seine, peut-on lire dans une enquête du Monde. En 10 ans, le nombre de gynécologues a chuté de 41,6%.

La cause de cette chute se trouve dans une décision “des pouvoirs publics de ne plus former [de gynécologues] entre 1987 et 2003 afin de s’aligner sur les formations des autres pays européens”, précise l’article du Monde.

Pire, ce chiffre risque de diminuer de plus de sa moitié d’ici 2025, tombant alors à 531 spécialistes à se départager, par exemple, entre celles et ceux qui se consacrent à l’accouchement ou les autres qui proposent un suivi médical.

Résultats : lorsque des gynécologues partent à la retraite, beaucoup ne trouvent pas de remplacement. De nombreuses femmes ne peuvent alors avoir accès à un gynécologue rapidement, doivent traverser les frontières de leur département pour aller en chercher un ailleurs ou renoncent à se faire soigner dans les cabinets de certains praticiens pratiquant le dépassement d’honoraire.

rtl

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