De nombreuses raisons sont invoquées pour enfermer ces femmes : ne pas enfanter d’un garçon, le décès ou la maladie dans l’entourage, une apparition dans un rêve.Il est compliqué de déroger à la règle.Refuser l’enfermement, c’est risquer la mutilation, la lapidation ou la mort. Près de 1.000 femmes seraient actuellement bannies de leurs villages dans le nord du Ghana selon l’organisation ActionAid.
Alors que le gouvernement de ce pays tente de mettre fin à ces camps, la question de la sécurité se pose pour les femmes de retour dans leurs communautés. « Les organisations qui nous aident à déménager doivent, maintenant, demander la permission à nos anciens voisins pour nous permettre de rentrer chez nous » rappelle Adisa Inifa.