Quinze enfants avaient pris place, ce mercredi, dans les fauteuils de l’amphithéâtre de l’Agglomération pour raconter et entendre la Syrie, la guerre, la France.
Maram, Rama, Mohamad A., Mohammad M., Moayad, Mohannad, Ismaïl, Alhareth, Firdawsse et Hasfi, enfants syriens réfugiés à Nevers, avaient envie de parler. De partager leurs souvenirs, leurs vies d’aujourd’hui. A leurs côtés, Halil, Tasnime, Lyne et Yasmina, nés en France, dont leurs parents ou grands-parents font partie de l’association Nevers-Syrie.
Aux commandes pour leur poser des questions, Elisa, 11 ans, petite-fille de Nicole Zatorsky, présidente de l’association, organisatrice de la table ronde. Si les questions de la journaliste en herbe étaient minutieusement préparées (« Tu t’appelles comment ? Tu as quel âge ? Tu viens d’où ? Tu aimes l’école ? Quel est ton rêve ? »), les réponses, elles, étaient étonnantes. Parfois courtes, hésitantes. Toujours touchantes. (…)
Moyad, lui, voudrait devenir policier. Mais pas seulement. Son rêve à lui, c’est surtout « de retourner chez moi, dans mon pays, quand il n’y aura plus la guerre ». (…)