Un collège de Trévise est abandonné par les Italiens du fait qu’il y a trop d’étrangers. “C’est un cercle vicieux” déplore le directeur. Il risque la fermeture.
Les enfants italiens se comptent sur les doigts d’une main: sur 10 élèves, seulement un est né en Italie. Et c’est ainsi que le collège Coletti de Trévise risque la fermeture.
“Désormais il est vu comme le collège des étrangers. Ça ne plait pas aux familles italiennes. Ainsi beaucoup préfèrent envoyer leurs enfants ailleurs. En conséquence les inscriptions chutent. Et à présent il y a le risque qu’il ferme. C’est une fin qui va dans le sens des choses” ont déclaré au Gazzettino il y a quelques jours, les parents d’élèves du quartier de San Liberale.
La zone est en effet désormais connue pour être le quartier multiethnique de la ville. De nombreux parents se sont mobilisés pour convaincre d’autre Italiens d’inscrire leurs enfants dans l’établissement. Le directeur a même lancé un appel, soutenant que “nous travaillons à un haut niveau, avec contre nous des préjugés infondés”.
[…] Les inscriptions pour l’année scolaire 2017/2018 ont été faibles et en majorité issues d’élèves immigrés. Seulement 16 demandes, a rapporté la Tribuna di Treviso, dont 70% étaient étrangers. Pour éviter de créer une classe dans laquelle les enfants italiens se sentiraient dans un ghetto, il a été décidé de transférer ces enfants dans l’autre siège de l’établissement, dans le quartier de Santa Bona. […]“Si les familles italiennes décident de s’en aller, qui restera-t-il?”, se demande le directeur, Mario Dalle Carbonare, comme le rapporte La Verità. “C’est un cercle vicieux qui s’auto-alimente”. Et ce n’est certainement pas un cas isolé.[…] Dans l’école “Giulio Cesare” de Mestre, comme l’écrivait Il Giornale, existent des classes dans lesquelles on trouve 22 élèves étrangers sur 23 au total, “où l’on parle seulement en bengalais, les enseignants ne communiquent pas avec leurs élèves ni avec leurs parents, et certaines écolières musulmanes ne participent pas au cours de musique parce que l’Islam le leur interdit”. L’école fut au final contrainte de mettre en place des “quotas pour Italiens”.
Merci à anonimo