Les restes de ce bébé fille, baptisé “la petite fille du lever du soleil” par la communauté indigène, ont été découverts en 2013 sur le site archéologique d’Upward Sun River. Mais ce n’est que cette semaine qu’une étude a été publiée dans Nature, après que des scientifiques ont réussi à séquencer le génome complet du bébé.
Les chercheurs, issus de Copenhague, de Cambridge et d’Alaska, se sont aperçus que son patrimoine génétique appartenait à un groupe jusqu’alors inconnu, qu’ils ont appelés “Anciens Béringiens”.
D’autres analyses ont permis d’apporter “la première preuve génétique directe” que les ancêtres des Amérindiens provenaient tous d’une même population arrivée lors “d’un événement migratoire unique” pendant l’âge glaciaire, une vague migratoire qui serait vieille de plus de 20.000 ans.