Le service public allemand ARD est critiqué pour sa couverture d’un crime commis par un migrant afghan. La chaîne a mis du temps à informer du meurtre de l’adolescente, native de la ville de Kandel, il y a une dizaine de jours.
Un réfugié d’Afghanistan est soupçonné d’avoir tué son ex-petite amie allemande après une rupture qui s’est mal passée. Le crime est survenu deux semaines après que la famille de la jeune victime se soit plainte auprès de la police de l’attitude de l’Afghan qui, selon eux, l’avait menacé et harcelée sur internet et au téléphone après la fin de la relation.
Ce fait divers a reçu une couverture médiatique nationale en Allemagne, mais certains médias semblaient réticents à le signaler. En particulier, le service public ARD, qui a d’abord refusé de parler de ce crime après que la nouvelle ait été répandue.
Marcus Bornheim, rédacteur en chef adjoint de la rédaction d’ARD, a déclaré que la nouvelle n’a pas été traitée dans les journaux télévisés parce qu’il s’agissait d’un crime passionnel impliquant des mineurs. Dans un post sur Facebook, il a nié les affirmations selon lesquelles la télévision tentait de censurer l’histoire, soulignant que la branche régionale de l’ARD avait rapporté le crime.
L’explication n’a pas satisfait de nombreux détracteurs qui accusent ARD d’avoir une politique de minimisation des histoires qui dépeignent négativement les migrants. “Imaginez seulement si l’histoire concernait une jeune fille allemande qui avait tué un réfugié afghan âgé de 15 ans. », A tweeté Udo Hemmelgarn, un élu de l’AfD.
