Le 1er mai 2004, Amine Fekhart, 21 ans est sauvagement tué de plusieurs coups de couteau à l’angle de la rue de Gergovie et de Losserand à Paris (XVe). “Au mauvais en droit, au mauvais moment, raconte sa sœur Katia, Amine a été une victime collatérale d’une histoire de règlements de comptes entre des gens de la communauté gitane et des jeunes de la Cité Brune“. Seulement treize ans après les faits, les coupables courent toujours. “Il n’y a eu aucun procès. C’est scandaleux que les hommes qui se sont acharnés sur mon frère soient toujours en liberté“, souffle la jeune femme, qui se bat aujourd’hui pour que justice soit faite.