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À mouvement de colère exceptionnel, réponse exceptionnelle. Mardi, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du SDIS s’est réuni à la préfecture de Lille. Au menu : trouver les parades pour éviter que les sapeurs-pompiers soient pris pour cibles.

Dans un premier temps, la question des caméras portatives a été posée sur la table. C’était une proposition de la ville de Roubaix mais l’essai n’avait pas pu se faire. Le SDIS du Nord a donc commandé huit caméras. Les pompiers, sur la base du volontariat, pourront donc filmer leurs interventions, à l’image des policiers municipaux de la ville. Cette expérimentation ne concerne que la caserne de Roubaix. « Ce sont des caméras qui se déclenchent à la demande du pompier, explique Margaret Connell, adjointe chargée de la sécurité (LR). Ça leur permet, dans un premier temps, de prévenir les agresseurs qu’ils sont filmés. Ensuite, ça permet d’appuyer le dépôt de plainte ».

D’autres préconisations ont été réalisées. « Il s’agit, par exemple, que dans certains quartiers, les polices municipales accompagnent systématiquement les interventions des pompiers », explique Henri Gadaut, premier adjoint au maire de Wattrelos et membre du CHSCT. C’est déjà le cas à Roubaix. Des demandes ont été faites à Tourcoing et Wattrelos, pour l’instant.

Le personnel du SDIS sera également formé contre les violences urbaines. « Le préfet du Nord souhaite améliorer la sécurité des pompiers en intervention par la formation, la coopération inter-services et l’évaluation locale des pistes de progrès tout en renouant le dialogue avec la société civile par la politique de la ville », ont résumé, mardi après-midi, les services de la Préfecture, sur les réseaux sociaux. On est loin des mesures attendues par les soldats du feu.

La Voix du Nord

Merci à Manu

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