Ouvert depuis septembre dans l’ancien hôtel Formule 1, juste à côté de la maison d’arrêt, le Prahda est géré par Adoma, qui a remporté l’appel d’offres au niveau national, et héberge entre 70 et 80 personnes. Loin de la préfecture, de tout commerce ou service médical.
Les associations protestent contre les conditions d’accueil de ces réfugiés et le non-respect de leurs droits : “Il n’y a que deux travailleurs sociaux pour 80 personnes”, poursuit la bénévole. Autant dire que l’accompagnement social est réduit à son strict minimum : “Pas d’apprentissage de la langue, difficulté pour accéder aux soins, courriers filtrés… Nous voulons que cesse ce calvaire, témoignent les résidents de Villeneuve dans une lettre ouverte. Qu’on nous ouvre les portes de l’avenir.”
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