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Une journée de mobilisation “afin de mettre en lumière le problème de la procédure dite Dublin (qui permet aux états de renvoyer l’exilé vers le premier pays où il a donné ses empreintes ; l’Italie dans la majorité des cas, NDLR) et de dénoncer les expulsions sauvages, notamment depuis décembre”, avance Annie Duclary, membre du collectif. Trois “dublinés” assignés à résidence (peut-être quatre) ont en effet été arrêtés fin décembre et début janvier lors de leur signature de contrôle bihebdomadaire.

Ouvert depuis septembre dans l’ancien hôtel Formule 1, juste à côté de la maison d’arrêt, le Prahda est géré par Adoma, qui a remporté l’appel d’offres au niveau national, et héberge entre 70 et 80 personnes. Loin de la préfecture, de tout commerce ou service médical.

Les associations protestent contre les conditions d’accueil de ces réfugiés et le non-respect de leurs droits : “Il n’y a que deux travailleurs sociaux pour 80 personnes”, poursuit la bénévole. Autant dire que l’accompagnement social est réduit à son strict minimum : “Pas d’apprentissage de la langue, difficulté pour accéder aux soins, courriers filtrés… Nous voulons que cesse ce calvaire, témoignent les résidents de Villeneuve dans une lettre ouverte. Qu’on nous ouvre les portes de l’avenir.”

Midi Libre

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