Deux ans après la COP 21, qui réunissait de nombreux chefs d’Etat, un militant d’extrême gauche vient d’être interpellé dans les Hauts-de-Seine, trahi par son ADN.
La Cop 21 refait parler d’elle. Deux ans après le sommet sur le climat, qui a réuni 40 000 personnes et 120 chefs d’Etat au Bourget fin 2015, un homme de 44 ans vient d’être interpellé pour la confection d’un engin dont tout laissait craindre qu’il s’agissait d’une bombe artisanale. Cet habitant de Montrouge (Hauts-de-Seine), militant d’extrême gauche, s’en explique depuis mercredi auprès de la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis.
Le 8 décembre 2015, un peu avant 6 heures du matin, un chien de gendarme s’intéresse à un sac, déposé près de la gare RER du Bourget. A l’intérieur se trouvent une bouteille de gaz, avec une cannette de bière, des clous et fils scotchés… A l’époque, le parquet antiterroriste, accaparé par les attentats parisiens, avait laissé l’affaire au parquet de Bobigny. (…)