Accusée de communautarisme, la supérette est condamnée à la fermeture. Une manifestation de soutien a été organisée ce samedi.
Selon le bail, il s’agit d’une « alimentation générale ». Problème : dans les rayons, on ne trouve ni porc ni alcool. En clair, Good Price est accusée, par le bailleur, d’être une supérette communautariste.
« Où va-t-on aller si ça ferme ?, s’inquiète Nadia, installée dans le quartier depuis 40 ans. C’est pratique, on trouve ce dont on a besoin et c’est moins cher qu’ailleurs. » Le gérant a décidé de faire appel de la décision ce lundi. « On ne ferme pas un magasin qui rend service à la population » , s’agace Souleymane Yalcin. Qui évoque un « choix commercial » pour « s’adapter à la demande ».
« Il y a plein de produits qu’on ne trouve pas ailleurs. Et il y a autre chose que du halal, observe Nadia, abritée sous un parapluie… prêté par la supérette. Pour l’alcool, il suffit d’aller dans les magasins à côté. » Et tous de s’accorder : « S’il faut continuer à manifester, on le fera ».
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