Le vice-président du FN a accusé lundi la députée LREM d’avoir voulu se présenter sur la liste aux élections régionales de 2015 en Normandie.
Le débat a tourné au règlement de comptes. Le vice-président du Front national, Nicolas Bay, a publiquement accusé lundi la députée LREM Claire O’Petit d’avoir tenté d’intégrer la liste frontiste qu’il conduisait en 2015, lors des élections régionales en Normandie.
Quand @nicolasbayfn accuse en direct @claireopetit d'avoir voulu être candidate sur sa liste… FN aux élections régionales de 2015 ! pic.twitter.com/JjwPOwo9xr
— Punchline (@punchline) 22 janvier 2018
Invitée sur la chaîne CNews, Claire O’Petit a demandé à l’eurodéputé s’il ne sentait pas “décalé” après l’annonce par Emmanuel Macron d’un plan d’investissement de Toyota sur son site d’Onnaing, dans le Nord. “Non, je ne me sens pas décalé”, lui a rétorqué l’intéressé, avant d’attaquer: “Et vous, vous ne vous sentez pas décalée avec ce que vous disiez il y a quelques années? Je vous rappelle quand même qu’en 2015, il y a un peu moins de trois ans, vous postuliez pour être sur ma liste.”
Face aux protestations de la députée, Nicolas Bay a menacé de dévoiler un SMS, que lui aurait envoyée à l’époque” Claire O’Petit. “Allez-y, ce sera faux et je vous attaque”, l’a mis en garde la députée de l’Eure.
L’ancienne pensionnaire des Grandes Gueules de RMC a-t-elle été tentée par le FN? En mai 2017, un cadre du parti assurait au Parisienque l’ancienne cheffe d’entreprise avait bien demandé à être investie en position éligible sur la liste de Nicolas Bay. En témoigne une rencontre organisée dans un restaurant parisien entre Claire O’Petit, Nicolas Bay et Gilbert Collard, ancien chroniqueur de RMC.
“Gilbert est un copain des Grandes Gueules, il m’a invitée à déjeuner. Là-dessus, Nicolas Bay est arrivé inopinément, mais jamais nous n’avons parlé d’investiture”, se défendait à l’époque Claire O’Petit auprès du Parisien.