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Comment gérer un être humain venu comme réfugié mineur en Suisse, demande l’asile et depuis son arrivée, ne présente absolument aucune volonté d’intégration ? Déclarer à son tuteur que « l’apprentissage d’un métier n’était envisageable que vers l’âge de 24 ans », que le passage à l’école n’était pas « une affaire sérieuse » et que désormais ici, « il allait d’abord profiter quelques années de la Suisse » : la Basler Zeitung a eu accès à des procès verbaux où est enregistré le quotidien surréaliste de quelques migrants.

Cela s’est passé dans une auberge de jeunesse du canton de Bâle avec l’arrivée de ces 3 réfugiés que l’équipe voulait soutenir, aider à trouver pied dans leur nouveau cadre de vie et accompagner dans les formalités administratives. Autant d’efforts pour arriver à une profonde déception, avec des migrants qui ne respectent aucune règle, ni à l’école, ni en communauté et dans le cas présent, furent expulsés de l’établissement.

« Les employés du centre espéraient se rendre utiles en aidant de jeunes mineurs traumatisés à passer le cap vers l’âge adulte : à la fin, ils ne voulaient plus travailler avec des requérants ! » explique un membre du centre, avant de préciser « ces soi-disant nécessiteux se sont avérés être des fauteurs de troubles avec une mentalité étonnante avec beaucoup de revendications, mais aucun volonté de prouver la moindre capacité ».

Dès l’été 2016, l’idée était pourtant d’accueillir aussi des migrants, convaincus de leur proposer un « cadre idéal » favorable à leur intégration. Parmi les objectifs de cet accueil, la Basler Zeitung énumère : la vie en communauté avec de jeunes suisses et l’apprentissage de la langue allemande. Mais le centre a aussi ses règles de vie ensemble : respect, confiance, responsabilité, ponctualité, autant de principes qui devraient aussi aider ces jeunes à intégrer plus tard la vie professionnelle, dont l’accompagnement est aussi proposé dans le projet pédagogique.

Ce que coûte ce genre de projet à la collectivité n’est pas un élément connu : on connait tout de même une fourchette de 250 à 350 francs suisses par jour et par requérant, donc chaque demandeur de ce type coûte chaque mois autour de 10’000 francs suisses.

Arrivé à la période hivernal, il fallait habiller les réfugiés pour faire face à la météo : donc les encadrant ont accompagné ces jeunes dans une boutique de récupération de vêtements (genre Terre des hommes) afin d’y trouver de quoi bien se couvrir pour affronter l’hiver, mais les habits proposés ne correspondaient par à leurs standards de la mode: « ils ont exprimé leur déception et nous ont dit qu’ils vouloir aller chez H&M ou chez Dolce & Gabbana pour faire leurs achats » raconte un tuteur.

De retour, non seulement ils ne se sont jamais vêtus avec ces habits, mais afin d’agrémenter leur argent de poche mensuel de 160 francs, ils se sont mis à revendre ces vêtements à d’autres personnes.

De tels actes se sont multipliés, concernant l’un des érythréen, on peut lire à son sujet dans un rapport de l’auberge de jeunesse : « chose particulièrement frappante, probablement pour des raisons culturelles, sa propension à commercer. Souvent, ses vêtements et ses chaussures disparaissaient, mais dans le même temps il avait subitement 2 ou 3 smartphones ou une nouvelle veste. Lorsque nous l’interrogions, il refusait systématiquement de répondre ». Un autre travailleur social avoue avoir un jour offert 1 téléphone d’une valeur de 150 francs à chacun des requérants : 2 jours après, l’appareil avait déjà disparu.

Pris en charge par le fond suisse d’accompagnement aux mineurs isolés, ils entravent aussi toute avancée normale de leur dossier. L’un d’eux s’est ainsi plaint de son tuteur « qui ne lui consacre pas assez de temps pour lui et ses exigences, lequel ne lui donne pas assez d’argent de poche et ce qu’il racontait était incompréhensible car il n’avait pas toujours de traducteur ».

Le tuteur incriminé a simplement répondu que le requérant lui-même était la source des problèmes qu’il se créés : « c’est le réfugié qui refuse d’aller à l’école, de participer aux tâches de l’auberge de jeunesse et refuse l’aide des encadrants disposés à l’aider : car monsieur à beaucoup de prétentions ! » ajoutant que le même réfugié avait clairement formulé ces demandes « de n’avoir aucune tâche ménagère à accomplir, avoir à sa disposition un tuteur à temps complet 24/24 et 7/7 qui accomplisse immédiatement chacun de ses désirs ».

De jeunes réfugiés qui ne témoignent aucun signe de reconnaissance semblent trouver leur aise en Suisse : leurs exigences sont celle du client d’un hôtel 5 étoiles. Toujours dans la même auberge de jeunesse de Bâle, un érythréen semblait enclin à s’intégrer normalement, jusqu’à un changement soudain de comportement : il faisait comme s’il ne connaissait aucune règle, contestait tout, provoquait les autres jeunes et les encadrants, au point que certains se sentaient réellement menacés. A la longue, on a compris que son attitude devenait plus menaçante dès qu’il n’obtenait pas satisfaction à chacun de ses caprices.

Tout avait été mis en œuvre pour ce jeune, au point de lui trouver une place d’apprentissage dans un garage : fiasco dès le premier jour, se plaignant de devoir nettoyer il ne voulait plus y retourner. Malgré une rémunération, il n’a pas tenu le coup d’une seule semaine, ayant même été trouvé à deux reprises dans un sommeil profond sur la banquette arrière de voitures. Autant d’espoir misé sur l’éveil intellectuel : mais là aussi, les professeurs ne pouvaient pas noter l’évolution d’un élève qui ne venait jamais en cours, et les rares fois où il s’y présentait, c’était pour perturber les leçons et finalement n’effectuer aucun devoir : un total désintérêt.

Un autre jeune du centre aux capacités pourtant prometteuses a aussi déçu les travailleurs sociaux : irrégulier dans les performances mais régulièrement malade, présentant une image négative de lui et préférant se promener dehors ou dormir durant la journée plutôt que de se rendre aux cours.

A l’intérieur même de l’auberge de jeunesse, lieu de vie en commun, les réfugiés exigeaient l’accès permanent à internet et Facebook, et n’hésitaient pas à écouter de la musique très bruyamment après 22h, quitte à déranger tous les autres hôtes de l’auberge.

Autre mauvaise expérience, celle consistant à leur proposer des loisirs, dont une carte d’abonnement à la piscine où ils se sont transformés en harceleurs de filles, multipliant les provocations et les gestes obscènes.

Renvoyés de l’auberge de jeunesse, ils résident désormais dans une autre structure pour jeunes où rien ne change et rien n’évolue dans leur comportement : « il ne s’agit pas d’une exception, mais d’un règle ! » avoue une assistante sociale en précisant « loin de mettre tous les jeunes réfugiés mineurs dans le même panier, disons que sur 10 d’entre-eux, la proportion est de 7 fauteurs de troubles pour 3 cas qui se comportent correctement, c’est la triste réalité ».

Finalement, les demandeurs d’asile peuvent faire ce qu’ils veulent, l’Etat providence pourvoit à leurs besoins. Et comme la Suisse n’expulse personne vers l’Erythrée ou la Somalie, ceux qui refusent de s’intégrer ne craignent absolument rien.
Bazonline
(Merci à CathoAlsace pour la traduction)

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