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L’entrevue de Cathy Newman avec Jordan Peterson sur Channel 4 News s’est transformée en débat en ligne sur la façon dont les médias utilisent un langage conçu pour discréditer les individus, parfois indépendamment du contenu ou de la substance de ce que cet individu a dit ou écrit.

Peterson est un professeur canadien de psychologie qui s’est fait remarquer après avoir critiqué le projet de loi C-16 du gouvernement canadien. Pendant l’entrevue, Peterson a eu un échange inconfortable avec une animatrice de Channel 4, au point que l’animatrice a fini par ne plus savoir quoi dire et répondre face à l’intelligence supérieure et le calme olympien de Jordan Peterson.

Le clip ci-dessus a été largement partagé et distribué et est rendu à plus de 3.5 millions de visionnements. Il en est résulté des attaques personnelles contre la présentatrice sur Twitter, ainsi que des manchettes dans les médias du Royaume-Uni qui ont été délibérément écrites pour discréditer la personne de Jordan Peterson, plutôt que de scruter avec précision et rigueur ses idées.

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Cathy Newman tentait désesperement de discréditer Peterson pendant l’échange, en lui mettant des mots dans la bouche qu’il n’avait jamais dit et en essayant de déformer ses arguments afin d’essayer de leur faire dire autre chose et, plutôt que d’écouter ce qu’il avait réellement à dire. Cette vidéo a rapidement été utilisée comme un des exemples de parti pris des médias. Ceci, de manière prévisible, a permis à des millions de personnes de regarder l’interview sur Youtube et de constater par eux-mêmes la mauvaise foi de l’animatrice qui a fini pas se ridiculiser elle-même en direct à la télévision, à sa propre émission.

Alors qu’Internet prenait feu, Channel 4 News l’a également fait. Selon le rédacteur en chef de Channel 4, la présentatrice Cathy Newman a été reçue avec un tel vitriol en ligne qu’une équipe de sécurité privée a été embauchée. Mais dans le clip ci-dessus Milo Yiannopoulos prouve que c’est totalement faux et que ce sont plutôt les libéraux de gauche qui étaient agressifs et menaçants.

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La déclaration du rédacteur en chef a rapidement donné lieu à un groupe de manchettes qui semblaient relier directement les abus en ligne que l’entrevue avait reçus, avec Peterson lui-même. Ici, l’expression «anti-féministe» est utilisée pour discréditer le locuteur. Des dizaines d’autres titres utilisent un langage similaire que les exemples ci-dessous.

Ces manchettes vont au-delà de la question des trolls sur Internet, et laissent entendre qu’une entrevue musclée avec une présentatrice de Channel 4 était en fait animée par la «misogynie», la «violence» et «l’abus». Les propos de Peterson sont de cette façon rapidement discrédités.

Peterson a rapidement réagit aux rumeurs de trolls qui harcèlent Newman.

Cathy Newman est également présentée comme une victime et comme quelqu’un qui a subi des attaques injustes. Les gens ne regarderont pas l’interview à la suite de ces associations. S’ils regardent l’interview, ce sera probablement avec une série de suspicions et d’idées préconçues. Sur Twitter, les internautes ont rapidement fait remarquer cela.

L’interview de Peterson met en lumière les biais des médias traditionnels et démasque les organes de presse et les penseurs qu’ils représentent. Par contre, Jordan B Peterson a la chance d’avoir une chaine Youtube avec plus de 640 000 abonnés et une horde de fans sur YouTube qui ont analysé l’entrevue de A à Z.

Jordan Peterson fait partie d’une nouvelle vague intellectuelle de droite qui arrive directement du deep web avec des noms tels que Jonathan Haidt, Sam Harris, Eric Brett Weinstein et Brett Weinstein, Steven Pinker, Angela Nagle, Conor Fitzpatrick, Freddie deBoer, Camille Paglia, Mark Fisher et quelques autres. Ces intellectuels ont la particularité de passer sous le radar des médias traditionnels pour plutôt faire leur niche sur Youtube, sur les Podcasts, ou les sites comme 4Chan et Reddit. Par contre, leur popularité en ligne est telle, que les médias dits maintream se voient dans l’obligation de les inviter.

Au Québec, Marine Le Pen avait reçu le même traitement médiatique biaisé lors de son passage à Radio-Canada l’an dernier, l’intervieweuse Anne-Marie Dussault n’était pas neutre et attaquait son invitée au lieu de discuter et écouter ce que Le Pen avait à dire.

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