28/12/17
Quimper
L’affaire débute mercredi soir, quand un homme se présente au commissariat central. Il explique être rentré à son domicile, dans le quartier du Corniguel, et avoir été surpris que son chien, un “beagle”, ait disparu de son jardin. Il l’a d’abord recherché, sans succès, dans les parages. Revenu chez lui, il reçoit un coup de téléphone vers 19 h. Une femme lui explique détenir son chien, et être prête à le lui rendre moyennant une somme de 200 euros. Elle lui donne rendez-vous route de Pont-l’Abbé, un peu plus d’une heure plus tard. Le Quimpérois accepte mais se rend au commissariat dans l’intervalle. Et c’est escorté de quelques policiers en civil, marchant un peu en retrait, qu’il se rend au lieu de rendez-vous.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/quimper-ils-kidnappent-un-chien-et-demandent-une-rancon-28-12-2017-11796579.php#2ymRtLCKOUj3PfvA.99
Sur place, une surveillance discrète se met en place. Une femme et deux hommes finissent par sortir d’une résidence et se dirigent vers l’un des policiers. “Vous venez pour le chien ?”, interroge-t-elle. Le fonctionnaire en civil acquiese, et demande où il se trouve. Elle lui désigne une voiture dans lequel attend effectivement l’animal. Le trio est interpellé sur ces entrefaites et placé en garde à vue. Ces trois ressortissants roumains, âgés d’une vingtaine d’années, ont été libérés hier, après avoir fait l’objet d’un rappel à la loi.
(…) Le Télégramme
26/01/17
“Kiki”, un chien de race kidnappé en plein jour dans une artère de Montpellier a été récupéré par son maître, dans un campement de Roms, contre le versement de 200€. Récit de cette incroyable affaire.
Le maître de “Kiki” est resté cinq jours sans aucune nouvelle, depuis qu’il avait brutalement disparu le week-end dernier, alors qu’il était sorti faire son petit tour sur la place Saint-Denis, entre Rondelet et Gambetta, à Montpellier. Persuadé dans un premier temps qu’il s’était égaré, avant d’en douter, il a décidé, mardi, de placarder des affichettes avec la photo du chien, quand, alors qu’il venait d’en poser une sur une façade du quartier, il a aperçu quelqu’un qui, à la lecture d’une affiche placardée un peu plus loin, était en train de téléphoner au numéro de portable inscrit en bas de l’avis de recherche.
Du campement de Celleneuve…
En fait, ce témoin était en train d’appeler le propriétaire de “Kiki”, qui s’est rapidement venu à sa rencontre : ce Montpelliérain venait de reconnaître sur les affichettes le chien enlevé par une femme et une fillette, deux gitans de la communauté Rom selon lui. Il en était même quasiment certain. (…)
Il fournissait un signalement précis des deux “ravisseuses” au maître de “Kiki”, qui, en se renseignant auprès d’amis proches de cette communauté lui donnait un indice : le chien était susceptible d’être retenu dans le campement des hauts de Celleneuve, entre Alco et Pierrevives, avec l’intention de le vendre. C’est dans ce campement de Roms que serait parqués des chiens de race dérobés dans les rues de Montpellier, dans le cadre d’un trafic organisé. (…)
(Merci à Elpozo)