Emmanuel Macron aurait accusé le syndicat Force Ouvrière (FO) pénitentiaire d’être infiltré par le Front national (FN), expliquant selon lui le «jusqu’au-boutisme» du mouvement de grogne des surveillants de prisons. Contacté par RT France, FO dément.
Selon l’édition du 31 janvier de l’hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné, Emmanuel Macron se serait emporté devant ses proches au sujet de la crise des gardiens de prison. Selon lui, «les syndicats ne tiennent rien». «FO pénitentiaire est noyauté par le FN, ce qui explique sa position jusqu’au-boutiste», aurait poursuivi le président de la République.
Mais pour FO, ces accusations présumées sont dénuées de fondement. «C’est ridicule voire risible. Chez nous, il n’y a aucune personne du FN», s’énerve Yoan Karar, secrétaire général adjoint du Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière, qui a répondu aux questions de RT France.
«On ne sait pas de qui vient cette attaque, on le saura tôt au tard. Mais on a un peu l’impression que dès l’instant qu’on est contestataire, pour le gouvernement, on appartient au Front national. Mais comme par hasard, c’est une attaque qui arrive à un moment où un syndicat majoritaire a validé l’accord avec Nicole Belloubet alors que nous l’avons rejeté», explique Yoan Karar de FO pénitentiaire..