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La Sécurité sociale devrait rembourser à 100% la congélation d’ovules chez les femmes scientifiques pour leur permettre de faire des bébés tardifs.

A la faveur d’un environnement intellectuellement plus stimulant qu’autrefois et de meilleures conditions de vie -notamment une meilleure alimentation-, le quotient intellectuel (QI) moyen s’est élevé au XXe siècle: c’est “l’effet Flynn”. En Occident, le gain moyen a atteint de 3 à 7 points de QI par décennie. Mais, en 2016, une nouvelle étude réalisée par Richard Lynn et Edward Dutton a brisé le mythe d’une intelligence en perpétuelle augmentation.

Le QI moyen des Français a baissé de 4 points en à peine vingt ans, ce qui est énorme. Cette chute touche aussi des pays comme la Norvège, le Danemark ou le Royaume-Uni: l’Education nationale française peut a priori être innocentée. Cette chute occidentale contraste avec une hausse rapide dans les pays asiatiques: le QI moyen à Singapour et à Hongkong (108) est 10 points au-dessus de celui constaté en France (98).

Il n’y a pas de certitude absolue sur les causes de cette chute cognitive, mais plutôt des soupçons portant sur des facteurs environnementaux et génétiques. Des travaux récents pointent la moindre reproduction des personnes les plus intelligentes et la plus grande facilité pour les moins douées, grâce à notre système de solidarité, à se reproduire. La civilisation est profondément antidarwinienne: elle substitue à l’impitoyable sélection des plus aptes un système d’entraide où les plus faibles peuvent survivre et prospérer. La sélection aboutit à se supprimer elle-même: il n’y a heureusement plus d’élimination des individus qui ont de moins bonnes capacités cognitives.

Plus une Anglaise est douée, moins elle a d’enfants

Trois études génétiques récentes confirment cette intuition: le QI des femmes a un fort impact sur le nombre d’enfants! Une vaste étude menée en Islande a montré que celles qui possèdent des variants génétiques corrélés avec la réussite universitaire ont nettement moins d’enfants que le reste de la population, ce qui confirme la thèse des travaux américains.

En décembre 2017, The Economist a publié les résultats d’une étude publiée dans la revue scientifique PNAS sur le taux de reproduction des femmes anglaises. Le projet UK Biobank, qui a collecté l’ADN de 500000 Britanniques, a permis de montrer une corrélation fortement négative entre les caractères génétiques conférant un haut QI et la probabilité de faire des bébés. Autrement dit, plus une Anglaise est douée, moins elle a d’enfants; moins elle est dotée de bonnes capacités cognitives, plus elle se reproduit.

Peut-on rester passif face au déclin intellectuel des Occidentaux, au moment où l’intelligence artificielle (IA) fait des pas de géant? Elon Musk travaille à l’augmentation de nos cerveaux parce qu’il est persuadé que notre patrimoine génétique se dégrade: “Je ne dis pas que seuls les gens intelligents devraient faire des enfants. Je dis juste qu’ils devraient en avoir aussi. Je constate que beaucoup de femmes vraiment intelligentes ont un seul enfant ou aucun.”

Les femmes les plus intelligentes doivent être choyées

Il est urgent de favoriser les bébés chez les intellectuelles, ingénieures et chercheuses, même si la génétique de l’intelligence est un sujet tabou et donc insuffisamment exploré. Des crèches dans les centres de recherche, des garanties en matière de carrière pour les ingénieures prenant des congés maternité permettraient d’augmenter la fécondité des femmes intelligentes. La Sécurité sociale devrait rembourser à 100% la congélation d’ovules chez les femmes scientifiques pour leur permettre de faire des bébés tardifs après leur PhD, comme Apple et Facebook l’offrent déjà à leurs ingénieures.

Si la France veut rester une grande puissance, les femmes les plus intelligentes doivent être choyées: une étude récente montre que l’ADN de la maman est nettement plus important que celui du papa dans la détermination du QI des enfants!

L’Express

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