Dix jours après son sauvetage, la Française estime que son compagnon de cordée polonais aurait pu être sauvé si l’opération avait été lancée « à temps » et « organisée ». Ses proches dénoncent également la surenchère sur les sommes exigées « en cash sur la table » par les secours pakistanais.
(…) Des secours qui ont rencontré « des freins et des problèmes », a déploré Ludovic Giambiasi, qui a coordonné les bonnes volontés et les compétences internationales depuis Gap (Hautes-Alpes). Parmi les plus regrettables, selon lui, il y a eu des « mensonges de certains Pakistanais » sur la « disponibilité, la réservation et les capacités des hélicoptères » à monter ou non chercher Tomek à plus de 7.000 m d’altitude, puis à chercher Élisabeth Revol, descendue jusqu’à 6.300 m par ses propres moyens, puis au camp de base avec l’aide des Polonais Denis Urubko et Adam Bielecki.
Sans compter la surenchère sur les prix, « partis de 15.000 dollars et montés à 40.000 » pour finalement être exigés « en cash sur la table » ; la lenteur de préparation des engins, « jamais prêts à décoller au lever du soleil »; des « refus d’autorisations » et évidemment « la météo ».