“Une petite centaine” de jihadistes français a été arrêtée par les Kurdes, dans le nord-est de la Syrie, a déclaré Jean-Yves Le Drian, mercredi 7 février sur BFMTV. Alors que l’organisation Etat islamique a été défaite dans le pays, le statut de ces citoyens français partis combattre à ses côtés est au cœur de discussions. “Ils vont être jugés par les autorités judiciaires locales”, a assuré le ministre des Affaires étrangères.
“Une centaine” de jihadistes français arrêtés par les kurdes en Syrie et “jugés par les autorités judiciaires locales”, indique Jean-Yves Le Drian #BourdinDirect pic.twitter.com/VpkeqVO3JY
— BFMTV (@BFMTV) 7 février 2018
Ce recensement ne comprend que les jihadistes arrêtés par les Kurdes, et est difficile à établir, a expliqué Jean-Yves Le Drian. “On ne les a pas encore vraiment localisés. On a des signalements. Parce que nous sommes encore en guerre dans cette zone. Donc l’identification sérieuse est en cours.”
Ces jihadistes “ne seront pas rapatriés en France, dans la mesure où ce sont des combattants, donc ce sont des ennemis”, a expliqué le ministre, confirmant la position déjà exprimée par le gouvernement. “Ce sont des gens qui ont commis des actes de barbarie. Des gens qui ont attaqué les Kurdes et les forces irakiennes, a-t-il justifié. Les conclusions de leur action, c’est qu’ils soient jugés par ceux qu’ils ont combattus.”
En revanche, Jean-Yves Le Drian a affirmé que la France voulait faire revenir les enfants de jihadistes : “Nous voulons faire en sorte que, par le biais de la Croix-Rouge, nous puissions les rapatrier en France.”