L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés exhorte le gouvernement grec à fournir des logements et des sanitaires séparés pour les femmes et les enfants dans les camps de réfugiés situés dans les îles, invoquant les risques de violences sexuelles.
Le HCR dit avoir reçu des récits d’environ 180 personnes vivant dans les camps qui déclarent avoir été victimes de différentes formes de violences sexuelles ou sexistes après leur arrivée en Grèce.
Un communiqué du HCR publié vendredi assure que la situation est particulièrement préoccupante dans les camps de réfugiés surpeuplés de Moria (Lesbos) et de Vathy (Samos) où toilettes et sanitaires sont des “zones interdites” pour les femmes et les enfants non accompagnés après la tombée de la nuit.
Il y est mentionné le cas d’une femme de Moria qui dit ne pas avoir pris de douche depuis deux mois par crainte d’une agression.
[…](Traduction Fdesouche)
