Par des températures légèrement négatives, l’atmosphère est par moments surchauffée. “Nazis, nazis”, scandent sans cesse les hommes. Quelques-uns d’entre eux brandissent une couverture avec l’inscription “Justice we want” (“Nous voulons la justice”).
Environ 150 Africains – il s’agit en grande partie de Gambiens […] – tiennent la police en haleine pendant des heures en ce lundi de carnaval [12 février] , et provoquent quelque temps la paralysie du trafic ferroviaire entre Augsbourg et Nuremberg, Ingolstadt et Ulm.
Ces deux dernières semaines, tous les Gambiens -plus de 200 […] – ont, selon les autorités, reçu l’avis les informant que leur demande d’asile est rejetée
[…][…] Les réfugiés voulaient, de leur propre initiative, rejoindre en train l’Italie où ils ont d’abord été enregistrés. […] Ces gens doivent à vrai dire être emmenés en avion en Italie, mais ils ne voulaient pas attendre si longtemps. Comme ces réfugiés n’avaient pas de papiers valables pour quitter le territoire et que l’atmosphère était en partie surchauffée, la police est intervenue. […]
Avant leur marche vers la gare, les demandeurs d’asile avaient, selon la police, fait du grabuge au foyer d’accueil et endommagé les installations de la cantine. Ils s’étaient en outre comportés de façon agressive envers le personnel ainsi que vis-à-vis des policiers appelés à la rescousse.
Ces derniers mois, il y a toujours eu des problèmes à Donauwörth avec ce groupe de demandeurs d’asile. Depuis qu’il fait plus froid, ils se retrouvent de plus en plus à la gare, y consomment de l’alcool et certains s’adressent également aux femmes de façon scabreuse.
(Traduction Fdesouche)