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Les associations internationales et algériennes membres de la PMA, dont Médecins du monde, Caritas ou la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), dénoncent de nouvelles expulsions de migrants.

Elles s’alarment des « conséquences désastreuses de ces expulsions sans distinction de nationalité » qui séparent parfois les familles et isolent des mineurs.

«Après une vague d’expulsions massives en septembre et octobre 2017, les interpellations ont repris» en Algérie depuis le 10 février, «dans la rue et les transports en commun, mais aussi sur les chantiers de travail et dans les lieux de vie des migrants», a expliqué la Plateforme migration Algérie (PMA).

Leur «situation sanitaire et médicale risque de devenir rapidement préoccupante en raison de la rupture d’accès aux soins et de ravitaillement en nourriture», poursuit-elle. Selon elle, des centaines de Nigériens, Maliens, Ivoiriens, Camerounais, Libériens et Guinéens, dont des femmes enceintes et des enfants, ont été arrêtés le 10 février et transférés dans un centre de rétention de la banlieue d’Alger, avant d’être transportés en bus vers Tamanrasset, à 2 000 km au sud de la capitale, au cœur du Sahara.

De là, selon les associations, ils ont été emmenés en camion le 14 février à la frontière avec le Niger, à environ 400 km plus au Sud, et ont été ensuite contraints de rejoindre « à pied, en plein désert », la localité d’Assamaka, au Niger, à une quinzaine de kilomètres de la frontière. […]

Le Monde

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