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21/02/2018

Dans les faubourgs de Naples, Castel Volturno est devenu un symbole de la campagne électorale italienne. La ville de 30.000 habitants compte 20.000 migrants. L’État promet 21 millions d’euros pour la sécurité et l’intégration.


17/02/2018

Au nord de Naples, une station balnéaire abandonnée a été réinvestie par les clandestins africains et les gangs nigérians qui règnent sur la prostitution et le trafic de cocaïne.

A Castel Volturno, il n’y a plus de noms de rue. Les panneaux ont été effacés. Dans cette station balnéaire fantôme, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Naples, les rues sont défoncées. Et il y a bien longtemps qu’on ne ramasse plus les ordures. La poste a fermé. L’école, l’église, le commissariat aussi.

A Castel Volturno, il n’y a plus de droit, il n’y a plus d’Etat. La moitié des habitants sont des clandestins africains qui occupent des pavillons décatis devenus des squats. Dans ces quartiers à l’abandon, la mafia nigériane est comme chez elle. Elle règne sur la prostitution et le trafic de drogue. A chaque coin de rue, un cerbère contrôle sa portion de territoire, un bâton dans une main et un téléphone dans l’autre. A Castel Volturno, une journaliste ne se promène pas sans escorte.

Mieux vaut être accompagnée, comme ce fut mon cas, par deux policiers en civil, revolver à la ceinture. Les seules femmes que l’on croise sont des prostituées nigérianes, le plus souvent mineures, que leurs souteneurs font travailler sur la via Domitiana, le long de la mer. Tarif : de 10 à 15 euros la passe. Certaines s’offrent même pour 5 euros.

(…) L’Obs

Merci à Man from Dystopia

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