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L’un des plus célèbres éditorialistes marocains,Taoufik Bouachrine, connu pour son positionnement pro-PJD vient de tomber de très haut. Le patron du quotidien Akhbar Al Yaoum vient d’être déféré devant la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca pour de graves chefs d’inculpation. Le journaliste, réputé pour ses éditoriaux parfois à connotation moralisatrice, risque de lourdes peines allant, selon certains avocats, jusqu’à quinze années d’emprisonnement selon la liste des griefs retenus contre lui. Il faut dire que les accusations sont très graves. Il s’agit notamment de violences sexuelles présumées, de traite d’êtres humains, de chantage, d’exploitation de la faiblesse et de la précarité de victimes dont l’une d’entre elles était enceinte, de l’abus de pouvoir et d’autorité en vue d’obtenir des faveurs sexuelles, attentat à la pudeur en usant de violence, de viol et de tentative de viol, de harcèlement sexuel et de tournage de 50 vidéos pornographiques.

A la lecture du communiqué du parquet énumérant les chefs d’inculpations, plusieurs parmi les amis et les proches de Bouachrine qui n’avaient pas hésité à crier au complot lors de son arrestation vendredi dernier, affichent aujourd’hui profil bas. Certains observateurs voient dans cette affaire « une grave dérive morale », surtout de la part de ceux qui choisissent de défendre le patron de presse. Taoufik Bouachrine comparaitra le 8 mars prochain.

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