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Les propos tenus par Caroline De Haas dans “l’Obs” lui ont valu d’être la cible d’une campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux, que “l’Obs” regrette et condamne.

Après avoir admis qu’elle avait bien tenu ces propos, Caroline De Haas semble aujourd’hui contester leur authenticité. Dans une note de blog publiée par Mediapart, elle affirme :

“Le journaliste a décidé, sans me faire relire ou valider mes propos, de titrer ‘Un homme sur deux ou trois est agresseur’, déclenchant ainsi une vague de haine et de harcèlement sur les réseaux sociaux. Etait-ce volontaire ou pas ? Je n’en sais rien. Au fond de moi, je ne peux m’empêcher de penser qu’un journal qui choisit de titrer ces propos le fait délibérément. Pour faire le buzz.”
“L’Obs” ne saurait ainsi voir contester son honnêteté journalistique sans rétablir les faits. Le samedi 10 février, Caroline De Haas s’est entretenue à bâtons rompus avec Matthieu Aron, le directeur adjoint de notre rédaction et auteur de l’interview, pendant une cinquantaine de minutes. A propos du décompte des agressions sexuelles, elle a originellement déclaré :

“S’il y a une femme sur deux qui est victime de violences sexuelles en France, j’en sais rien, c’est peut-être… pas un sur deux parce qu’il y a peut-être des mecs qui violent plusieurs meufs, mais c’est au moins un sur trois, c’est énorme, c’est énorme. Et en fait c’est trop dur à admettre, ça.”
Enregistrés, comme le reste de l’entretien, ces propos ont été retranscrits, puis mis en forme pour en assurer leur lisibilité. Elle n’a pas demandé à les relire.

A l’évidence, la déclaration brute de Caroline De Haas, telle qu’elle ressort de notre enregistrement, démontre que son message n’a nullement été dénaturé dans la version écrite publiée.

(…) L’Obs

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