En 2016, Donald Trump avait mis en cause l’impartialité du juge, né en Indiana, en soulignant ses origines hispaniques. Ce dernier a estimé que les tribunaux devaient interpréter la loi, pas faire de jugement politique.
Un juge californien dont la crédibilité avait été remise en cause par le président Donald Trump à cause de ses origines hispaniques lui a donné raison mardi face à des protecteurs de l’environnement opposés à la construction d’un mur à la frontière mexicaine.
Pas de “sérieux doutes constitutionnels”. Le juge Gonzalo Curiel, du tribunal fédéral de San Diego, a rejeté les arguments selon lesquels ce mur – l’une des principales promesses de campagne du magnat de l’immobilier – nuirait à l’environnement. Dans une décision de 101 pages, le juge a dit ne pas avoir “de sérieux doutes constitutionnels” à propos des exemptions fédérales environnementales accordées aux prototypes du mur exposés à San Diego, ville qui jouxte le Mexique, et pour le remplacement de 25 kilomètres de clôture existante à San Diego et alentours.
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Article en français : Europe 1
Article en anglais : Fox News
Donald Trump : «Grosse victoire juridique, le juge américain s’est rangé aux côtés de l’Administration Trump en rejetant la tentative d’arrêt de la construction du Grand Mur à la frontière sud. Le projet peut maintenant se poursuivre.»
Big legal win today. U.S. judge sided with the Trump Administration and rejected the attempt to stop the government from building a great Border Wall on the Southern Border. Now this important project can go forward!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 février 2018