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“Elles se lèvent à l’aube, préparent le petit-déjeuner et ne vont se coucher qu’une fois que le dîner a été servi, la maison rangée, le linge lavé et repassé”. Image d’illustration. – AFP

Pour la première fois, des religieuses du Vatican dénoncent dans une enquête publiée par L’Osservatore Romano – le mensuel consacré au Vatican – leurs conditions de travail et les phénomènes d’inégalités flagrantes entre les hommes et les femmes au sein de l’Eglise catholique.

C’est dans le supplément mensuel de L’Osservatore Romano que les protestations ont émergé. S’il est encore trop tôt pour parler de révolte, l’enquête publiée jeudi 1er mars dans le quotidien officiel du Vatican fait le récit des conditions de travail – pour le moins précaires – des religieuses du Vatican. Alors que celles-ci n’hésitent pas à comparer leur quotidien à une forme d’esclavage au service des cardinaux et des évêques, la plupart de celles qui témoignent ont souhaité le faire de façon anonyme.

L’une d’elle raconte : “Les nonnes ne disposent pas dans cette sorte de ‘servitude’ d’heures de travail fixes à l’inverse des travailleurs séculiers et leur salaire est arbitraire et souvent très modeste“, avant de pointer le risque de plus en plus prégnant d’une “rébellion interne“. Sœur Marie fait le récit d’un quotidien dominé par les tâches ménagères : “Elles se lèvent à l’aube, préparent le petit-déjeuner et ne vont se coucher qu’une fois que le dîner a été servi, la maison rangée, le linge lavé et repassé“. Selon son témoignage, certaines nonnes, effrayées à l’idée de mettre leurs familles dans l’embarras en dénonçant les religieux qu’elles servent, parviennent à s’accommoder de ce quotidien “grâce à la prise d’anxiolytiques“.  (…)

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