Une ressortissante de nationalité française portant les initiales S. C. J, a été inculpée hier mardi le 06 mars, par le procureur général de la deuxième chambre pénale près la Cour de Boumerdès (située à 45 km à l’est d’Alger), pour résidence illégale sur le territoire algérien, a t-on appris de sources concordantes.
Déjà condamnée à deux mois de prison par le tribunal de première instance, la ressortissante française a plaidé non coupable en avançant «qu’elle ignorait que son permis de séjour en Algérie et le visa -qui lui avait été délivré par les autorités britanniques- avaient expiré depuis 2006» a rapporté Echorouk.
Épouse d’un terroriste Algérien
Selon des sources contactées par Observ’Algérie, les peines sévères prononcées par la justice algérienne à l’encontre de la ressortissante française sont directement liées aux activités de son époux de nationalité algérienne et lié à l’organisation terroriste Etat Islamique (EI) appelée communément DAECH.
La ressortissante française arrêtée en février 2017 avec une autre femme de nationalité algérienne, a comparu pour les chefs d’accusation d’ « apologie du terrorisme » et de « résidence illégale » en Algérie, est mariée à un algérien portant les initiales N.S. Elle a vécu avec lui entre le Royaume Uni et la France pendant 20 ans, avant de s’installer en Algérie.
« Les services de sécurité auraient trouvé en leur possession des documents et des traces sur leurs micro-ordinateurs prouvant qu’elles avaient entretenu des liens avec leurs maris alors qu’ils combattaient dans les rangs de l’EI » a indiqué le quotidien El Wattan, des informations que le Consulat de France à Alger dit « ne pas être en mesure » de confirmer ou infirmer, indique l’AFP. Une source proche du dossier a par ailleurs indiqué à l’agence de presse française que cette ressortissante n’avait a priori « jamais mis les pieds » en Irak ou en Syrie.