En revanche, le président souhaite que toutes les sanctions supérieures à un an de prison ferme soient exécutées sans aucun aménagement. Enfin, pour suivre les détenus hors les murs, il annonce la création de 500 postes de conseiller en insertion et en probation. Une fermeté affichée qui, pour certains syndicats de magistrats, n’est pas applicable. Aujourd’hui, la surpopulation est le fléau premier, le taux d’occupation est de 200% en région parisienne. C’est l’un des principaux chantiers de la réforme carcérale.
La refondation pénale voulue par Emmanuel Macron a un objectif premier : vider les prisons. Pour ce faire, toutes les peines de prison ferme de moins d’un an seront systématiquement remplacées par des peines alternatives (travaux d’intérêt général, bracelet électronique ou mise à l’épreuve). Les peines inférieures ou égales à un mois seront proscrites, car jugées inutiles.