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Le prévenu est certes un primo délinquant. Casier judiciaire vierge. Sauf que Mickail Sabri Miled semble avoir un fort penchant pour l’islam radical. Entre enfer et paradis, les voies divines s’éparpillent tellement sur les réseaux sociaux qu’au bout du compte, le jeune homme s’est retrouvé hier à la barre du tribunal correctionnel de Thonon.

Il comparaissait pour avoir porté atteinte à un représentant de la force publique, en l’occurrence un policier de la brigade anticriminalité (Bac), qu’il considérait comme étant celui qui avait tiré sur Nicolas Manikakis, décédé le 21 novembre à Thonon.

Du coup, les réseaux sociaux s’étaient emballés, accusant le fonctionnaire d’être un assassin, alors qu’il n’y était pour rien. Insultes, menaces de mort, diffusions de sa photo… Le policier pourtant aguerri craignait surtout pour sa famille.

« Il y a eu d’énormes répercussions sur ma vie de famille. Ma mère de 91 ans a été obligée de déménager, mon épouse angoissait, mes deux enfants ne sortaient plus et moi, je ne dormais plus », indique le fonctionnaire, dont la maison a été placée sous surveillance. L’affaire était même montée jusqu’au ministère de l’Intérieur.

Finalement, Mickail Sabri Miled a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans. En outre, il devra verser 3 000 € à la victime.

Le Dauphiné

Merci à Marie Salers

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