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La montée des populistes rend « encore plus urgente » l’exigence de résultats, estime-t-on au sommet de l’État.

Ses proches le décrivent « habité » par les conditions de son élection. « Il sait qu’il doit réussir sinon c’est la porte ouverte au pire », glissent ses conseillers. Lui ou le chaos en somme. « Le dernier recours », dit-il aussi de lui-même, marginalisant tout ce qui existe entre lui et les extrêmes…

Richard Ferrand l’a rappelé aux députés LREM, en réunion de groupe : « Lorsque les peuples ont le sentiment que les forces démocratiques ne prennent pas la mesure des enjeux, ils s’en remettent aux forces néofascistes. C’est en agissant concrètement sur le quotidien que nous ferons reculer les extrêmes. »

De l’art de voir le verre à moitié plein. Ou, tel le judoka, de retourner la force de l’adversaire… Certes, «le constat est sombre » reconnaît-on à l’Élysée. Inutile de se voiler la face, «l’Europe telle qu’elle est, suscite le rejet». Mais pas question de rester «tétanisé».

Le meilleur exemple de cet optimisme paradoxal ? Les résultats des élections italiennes qui, aux yeux des proches du président, seraient moins alarmants qu’il n’y paraît. Malgré la crise dans laquelle plonge le pays, les diplomates du chef de l’État retiennent surtout du scrutin le virage opéré par le Mouvement -populiste- 5 étoiles, arrivé en tête. Son jeune leader, Luigi Di Maio n’a-t-il pas renoncé à la sortie de l’euro ?

Sans compter que la coalition de droite et d’extrême droite italienne serait, toujours selon l’entourage du président, encore loin de la rupture avec l’UE. Difficile à croire quand on voit comment l’opposition à Bruxelles s’est imposée dans cette campagne… […]

Le Parisien

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