A la Grande-Borne, une femme de 85 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer était séquestrée chez elle. Les dealers profitaient de son isolement pour entreposer dans son appartement la drogue et de l’argent, tout en la laissant dans l’insalubrité la plus totale.
Triste fin de vie pour une femme de 85 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer et vivant séquestrée chez elle par les dealers de la Grande Borne, à Grigny. Ils se servaient d’elle comme d’une « nourrice », pour entreposer dans son appartement leur marchandise destinée à la revente dans les halls d’immeuble alentour.
C’est par hasard qu’elle a été libérée de son calvaire. Dimanche 4 mars, les pompiers sont appelés au 4, place de la Treille, point central de cette cité sensible de Grigny, pour un dégât des eaux dans le bâtiment. Sur place, ils découvrent que la fuite provient du logement d’une femme qui ne répond pas à leurs appels. Ils passent par la fenêtre et pénètrent dans l’appartement insalubre, remplis de sacs et de détritus, sentant l’urine et les excréments… mais aussi le cannabis. (…)