L’exposition interpelle par sa simplicité scénographique : un mur rose fuchsia où s’alignent douze portraits de femmes en noir et blanc mesurant chacun un mètre cinquante sur un mètre. De loin, on dirait des photos mais en s’approchant bien, on remarque des milliers de traits qui s’entrecroisent pour transcrire toutes les nuances des visages, des sourires et des regards pleins de vie de ces femmes.
Pierre David est un plasticien qui travaille sur la représentation humaine et l’altérité (ce qui est autre, extérieur à soi). Pour cette série, il a choisi la technique de la gravure sur feuille d’argent, très utilisée dans les revêtements d’icônes. Résultat : les visages sont composés de centaines de petits carrés.
(Merci à Jack)