Alexander Dobrindt, patron du groupe CSU [branche bavaroise de la CDU] au Bundestag a mis en garde contre une volonté d’étouffer les échanges sur ce thème [place de l’islam en Allemagne]. Les déclarations critiques selon lesquelles cette discussion diviserait la société, Dobrindt les a qualifiées d’incompréhensibles. “Bien au contraire” a-t-il dit : “C’est la muselière qui divise notre pays.” C’est finalement la leçon qu’on peut tirer du résultat des élections au Bundestag : les débats qui n’ont pas lieu conduisent à la division et à la protestation. Dobrindt a pris expressément fait et cause pour la phrase de Seehofer selon laquelle l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne.
“L’islam, sous quelque forme que ce soit, ne fait pas partie de l’Allemagne“, a déclaré Dobrindt. Mais cela ne signifie pas que les musulmans qui vivent en Allemagne et respectent ses valeurs ne seraient pas une partie du pays. La chancelière Angela Merkel avait contredit les déclarations de Seehofer. […]
(Traduction Fdesouche)