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22/03/2018

C’est un véritable “coup de tonnerre” dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Après plus de 24 heures de garde à vue, l’ancien chef de l’État a été mis en examen pour “corruption passive“, “financement illégal de campagne électorale” et “recel de fonds publics libyens“. Placé sous contrôle judiciaire, ce dernier nie les faits qui lui sont reprochés.

RTL


Saïf al-Islam Kadhafi s’est félicité ce mardi des avancées spectaculaires de l’enquête sur les présumés “financements libyens”. En mars 2011, le fils de l’ancien dictateur libyen était le premier à affirmer sur Euronews l’existence de versements du régime de Kadhafi à la campagne présidentielle du candidat de la droite française en 2007, Nicolas Sarkozy.

Saïf al-Islam Kadhafi estime aujourd’hui que “si la justice s’est enfin saisie de l’affaire, c’est parce que nous avons donné des preuves. Et je précise que j’ai encore des preuves solides contre Sarkozy“. “J’ai moi-même été témoin de la livraison de la première tranche d’argent à Claude Guéant à Tripoli“, déclare le fils du “Guide”.

Dans cette conversation, Saïf al-Islam Kadhafi regrette de ne pas avoir été entendu comme témoin par la justice française, tout comme Abdallah Snoussi, l’ex-directeur du renseignement libyen, qui “détient encore un enregistrement de la première réunion entre Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant la campagne présidentielle“, promet-il.

Il affirme également que Béchir Salah, haut diplomate libyen qui servait d’interlocuteur direct entre la Libye et la France, “est lui aussi prêt à témoigner malgré les menaces de mort“. Réfugié en Afrique du Sud, Béchir Salah a été gravement blessé par balle à Johannesburg le 26 février dernier.

Saïf al-Islam Kadhafi conclut l’entretien en estimant que “l’ex-président Sarkozy est responsable du chaos, de la propagation du terrorisme et de l’immigration clandestine en Libye et dans la région“.


20/03/2018

L’ancien chef de l’État, Nicolas Sarkozy, a été placé ce mardi matin en garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur des soupçons de financements libyens de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

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