Une bande de mineurs étrangers, isolés, s’adonne à des vols, des violences et à un trafic de stupéfiants dans le centre-ville. Policiers et élus s’avouent impuissants face à ce phénomène.
Selon nos informations, la récente fermeture des toilettes publiques, aux abords de la place, aurait été décidée à cause des trop nombreuses agressions qui s’y produisaient. Des passants y sont entrés de force avant de se faire frapper et voler leurs affaires.
Pourtant, les rondes policières s’y poursuivent. « Il y a un travail de présence physique des policiers, pour rassurer et pour dissuader », explique Régis Allegri, commissaire central de Brest (Ouest France du 21 mars). « Les forces de l’ordre ont procédé à beaucoup d’interpellations », assure aussi Yann Guével, adjoint au maire de Brest, en charge de la tranquillité urbaine.
Mais ces interpellations multiples n’ont aucun effet sur les jeunes. « Ce sont des groupes mobiles et structurés, estime Stéphane Andry. On n’a plus affaire au petit Brestois qui fait des bêtises et qui doit arrêter quand il a 18 ans… Maintenant, on fait face à des jeunes violents et sans limites. »
Merci à Brevet