Comme le soulignent plusieurs experts, la menace terroriste est principalement le fait d’individus présents sur le territoire français.
Le ministre de l’Intérieur évoquait déjà au mois de septembre la “propagande” jihadiste qui a réussi “à contaminer un certain nombre d’esprits“.
Les attaques menées dans l’Aude par Radouane Lakdim, qui s’est radicalisé en France avant de tuer quatre personnes en se présentant comme un “soldat” de Daesh, soulignent la persistance d’une menace jihadiste interne qui inquiète les autorités.
Ces attaques rappellent “que le niveau de la menace terroriste sur notre territoire n’a pas faibli. Désormais surtout endogène, il est d’abord le fait d’individus radicalisés se trouvant sur notre territoire national“, a expliqué vendredi le procureur de la République de Paris, François Molins.
“C’est un risque qui va durer, plus difficile à déceler“, commentait cette semaine un haut-responsable de la lutte antiterroriste française dans un entretien à l’AFP. […]
“La menace est principalement le fait d’individus présents en France: soit de velléitaires qui ont été empêchés de se rendre en Syrie ou en Irak, soit de primo-terroristes qui peuvent passer à l’action sans qu’il y ait eu de signes avant-coureurs“, déclarait en octobre le patron de la DGSI, Laurent Nunez. […]