[…] Jesse Hughes, qui jouait au Bataclan, à Paris, lors des attentats du 13 novembre 2015, a accusé de “trahison” les lycéens américains à l’origine des rassemblements samedi contre les armes à feu. […]
Pour le chanteur du groupe américain, les manifestants anti-armes se servent de la mort de leurs camarades et professeurs pour éviter d’aller en cours. Il s’est longuement exprimé sur la situation, le tout accompagné par un dessin qui compare la régulation du port d’arme à un homme qui se coupe le pénis pour empêcher le viol.
Dans ce message, Jesse Hughes propose de légiférer en faveur des armes à feu et il critique le cynisme de la démarche qui consisterait à faire “des likes sur Facebook” au mépris de la mémoire des personnes mortes. Par ailleurs, il utilise l’argument du Bataclan à charge contre la marche anti-armes à feu en indiquant : “regardez comment les abus des droits civils concernant les armes à feu m’ont aidés moi et mes amis à Paris !!!” […]
Il poursuit son attaque envers les étudiants qui militent à la marche contre les armes à feu en indiquant qu’il trouve “pathétique et dégoûtante” cette démarche avant d’ajouter que, ce faisant : “en tant que survivant d’une tuerie de masse, je peux dire d’expérience que tous ceux qui protestent et sèchent les cours insultent, par leur action, la mémoire de ceux qui ont été tués, abusés, et m’insultent moi et tout autre amoureux de la liberté”, a écrit le chanteur de 45 ans.[…]