Le 12 février, ils étaient 120 à s’être mis en grève. Trente-neuf jours plus tard, leurs rangs gonflés de 40 personnes, 160 travailleurs sans papiers de la région parisienne ont enfin pu lever leurs piquets de grève. Ils ont obtenu un engagement des autorités publiques à régulariser leur situation, a annoncé la CGT Intérim sur Twitter. (…)
Six entreprises d’Ile-de-France étaient concernées : Défi Technology (intérim), Sepur (collecte d’ordures ménagères), GLS (logistique), Event-Thaï (plats cuisinés), STLG (collecte de déchets) et Chronopost (livraison de colis). Autant d’employeurs qui recourent allègrement à une main-d’œuvre en situation irrégulière, car «avoir des travailleurs sans papiers, donc théoriquement sans droits, c’est bien pratique pour les exploiter», rappelle à Libération Patricia Tejas, membre de la direction confédérale et du collectif migrants de la CGT. (…)
(Merci à makoudland)