“Dès qu’on a habité ensemble, j’ai vu qu’il n’était pas très stable et qu’il était vraiment violent. C’est là qu’il a commencé à me frapper“, raconte la jeune femme. “Et ce n’était pas des petites gifles, mais des coups de poing dans le ventre, sur le visage, partout… En plus, je dépendais complètement de lui financièrement, car il refusait que je travaille.”
“Quand il me voyait pleurer après m’avoir tapée, il se rapprochait de moi, me demandait pardon, puis me forçait à faire l’amour. Je me débattais, mais je pense que ça l’excitait. Quand c’était fini, je continuais à pleurer dans mon coin.” […]
Dans cet entretien, la jeune femme détaille l’emprise que cet homme avait sur lui. “Dès que mes copines m’appelaient pour me voir, il pensait qu’elles voulaient me présenter un mec. Il était parano. Je n’avais plus aucune amie. En fait, avec ces hommes-là (violents), vous avez beaucoup de cadeaux, mais vous n’êtes pas heureuse parce qu’ils vous isolent, vous enferment. Et après les coups, ils nient tout.”
“En septembre 2015, par exemple, trois jours après m’avoir violemment frappée, il m’a offert une voiture neuve comme si rien ne s’était passé.” […]
En juin 2016, à un mois de l’accouchement, “Myriam” a finalement été mise dehors par son compagnon, parce qu’il pensait que l’enfant qui allait naître n’était pas le sien. “Je parlerai peut-être un jour à un juge“, confie-t-elle à “l’Equipe”.[…]
“Mais j’ai peur pour mon fils et moi parce qu’il est vraiment dangereux.”
Merci à Guillaume