30/03/2018
L’homme arrêté a 25 condamnations sur son casier, pour des faits de droit commun, vol, violence, rébellion et infractions routières. Il a fait deux longs séjours en prison, à la prison de Varces, près de la caserne. (Du 02 novembre 2012 au 29 novembre 2015 et du 10 mars 2016 au 15 décembre 2017, ndlr)
Condamné pour deux car-jackings en 2012
Deux car-jackings commis le 6 et le 13 octobre lui étaient reprochés. Ces deux jours-là, vers 4 heures du matin, deux clients d’une boîte de nuit du centre-ville de Grenoble avaient été agressés.
La première fois, un client de la boîte de nuit, fatigué, s’était assoupi dans la voiture d’un ami stationnée à proximité. Il avait été réveillé par un homme lui demandant, sous la menace d’une arme de poing, de le déposer devant la galerie de l’Arlequin, dans le quartier de la Villeneuve. Le fêtard fatigué s’était alors exécuté. Une fois arrivé à la Villeneuve, le malfaiteur s’était emparé des clés de la voiture et avait chassé le conducteur du véhicule en lui disant : « Tu dégages, sinon je te tire dessus ! »
Une semaine plus tard, c’est une jeune femme regagnant son véhicule sur le même parking qui avait été prise à partie par un homme lui réclamant 1,50 euro. L’homme s’était énervé, avait sorti la jeune femme de la voiture en la tirant par l’écharpe qu’elle portait autour du cou et lui avait asséné un coup de tête, ajoutant à l’adresse de sa victime : « Tu vas finir comme ceux d’Échirolles… » Avant de prendre la fuite au volant du véhicule.(…)
Condamné pour outrages, conduite sans permis sous l’empire d’un état alcoolique, en 2016
Virulent, le prévenu est exclu de la salle d’audience du tribunal
Anouar Naoun a pris la fuite pour tenter d’échapper à un contrôle routier à Grenoble. S’en est suivie une course-poursuite avec les policiers, au cours de laquelle le fuyard a brûlé deux feux rouges et a emprunté la rue Général-Ferrié en sens inverse. Il a fini par abandonner son véhicule, rue des Charmilles, pour courir se cacher sous une voiture.
Les policiers ont dû le tirer par les mains pour l’interpeller. L’homme a alors outragé les agents et, selon les dires de ces derniers, l’usage de la force aurait été rendu nécessaire pour le maîtriser.
Comme si cela ne suffisait pas, le conducteur de la Clio n’était pas titulaire du permis de conduire et était sous l’empire d’un état alcoolique.(…)
Le ministère public a souligné le fait qu’au vu « de sa réaction à l’audience, on peut imaginer comment il peut réagir lors d’un contrôle policier ».
22 ans et 25 mentions au casier judiciaire…
Il a alors requis une peine de huit mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt, l’interdiction de conduire pendant six mois, ainsi que la révocation de deux peines de sursis dont il ne respectait pas les obligations depuis sa sortie de prison, le 28 novembre dernier.
Mais, selon Me Girault, avocat de la défense, l’emprisonnement n’est pas la solution pour Anouar Naoun, qui « n’a plus la peur du gendarme, du tribunal, ni de la prison, car il a trop entendu le refrain ». En effet, âgé de seulement 22 ans, son casier judiciaire porte trace de 25 condamnations et il a déjà été incarcéré, au total, 38 mois.(…)
(merci à résurgence)
– L’auteur est né en 1994 à Constantine, en Algérie.
– Il s’agit d’une triste et banale affaire de violence.(…)
– L’homme a été interpellé alors qu’il dormait.
– L’homme arrêté a 25 condamnations sur son casier, pour des faits de droit commun, vol, violence, rébellion et infractions routières. Il a fait deux longs séjours en prison, à la prison de Varces, près de la caserne. (De novembre 2012 à novembre 2015 et de mars 2016 à décembre 2017, ndlr)
– Le véhicule appartient à une jeune femme stagiaire dans une crèche à proximité. Elle s’est présentée avec un œil au beurre noir en compagnie d’un homme vraisemblablement excité et sous l’emprise de l’alcool.(…)
29/03/2018
Dans une conférence de presse donnée ce jeudi en fin d’après-midi, le procureur de la République de Grenoble a déclaré qu’il ne s’agissait pas “d’une tentative d’homicide”, ni “d’une affaire de terrorisme”, au vu des informations dont disposent les enquêteurs.
“Le conducteur s’est arrêté à hauteur des militaires et a dit ‘Je ne vous donne pas trente secondes sur l’avenue’”
L’individu a “insulté les militaires en arabe, puis il a fait demi-tour”, selon le procureur de la République de Grenoble. Il a “25 condamnations de droit commun à son casier judiciaire, principalement pour des faits de violence et de vols. Il a fait deux séjours en prison, mais aucune radicalisation n’a été remarquée”, ajoute-t-il.
Un peu plus tard, le conducteur s’en est pris au second groupe de quatre militaires qui revenaient vers la caserne. Il s’est adressé à l’un des militaires qui parlait arabe et l’a qualifié de «fils de pute» et de «sale Français». Toutefois, insiste le procureur, «à aucun moment, il n’a été fait allusion à des cris du style «Allah Akbar». […]
L’homme, Anouar N., né en 1994, a 25 condamnations à son casier judiciaire, pour des affaires de droit commun (vol, violences, rébellion ou infractions routières). Il a effectué deux séjours en prison à Varces. “Aucune radicalisation n’a été remarquée pendant ces périodes de détention”, a expliqué le procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat, en conférence de presse à 17h. “Il est d’ailleurs complètement inconnu de tous les services chargés de la lutte antiterroriste (…) il n’a jamais attiré l’attention dans ce domaine”, a-t-il ajouté. […]
Un véhicule a tenté de renverser des militaires jeudi matin, près d’une caserne de l’Armée de terre, à Varces dans l’Isère. Il a été arrêté quelques heures plus tard à Grenoble, et placé en garde à vue.
L’homme, seul à bord d’une voiture, a d’abord apostrophé des militaires en faction devant l’entrée de la caserne, s’adressant à eux en arabe. Il a ensuite aperçu un petit groupe de soldats qui rentraient de leur footing et a tenté de leur foncer dessus avec son véhicule. (…)
Un chauffeur insulte des militaires en arabe et leur fonce dessus. Il n’y a aucun blessé, l’individu est activement recherché, sa plaque d’immatriculation a été relevée.
– BFM TV, 29 mars 2018, 11h01
Ce jeudi matin, vers 9 heures, le conducteur d’un véhicule Peugeot a délibérément foncé sur des militaires, à proximité de la caserne de l’Armée de terre à Varces, apprend Le Dauphiné Libéré de sources concordantes. Cette agression n’a pas fait de blessé. Une chasse à l’homme est actuellement en cours dans le sud de l’agglomération grenobloise. “Il est encore trop tôt pour affirmer qu’il s’agit d’une tentative d’attentat”, a indiqué un responsable à notre journal.
Selon les premières informations, l’homme a tenté de renverser des militaires qui rentraient d’un footing et qui allaient passer les portes de la base de Varces. Il a ensuite pris la fuite. Le véhicule serait une Peugeot 208 volée. La Police judiciaire est saisie, apprend le Dauphiné Libéré à l’instant.