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Thierry Mariani, ex-ministre de Sarkozy, pourrait rejoindre, à titre personnel, le parti lepéniste pour les Européennes de 2019.

«Il est pris par l’aigreur car il n’a pas digéré sa défaite aux dernières législatives. En tout cas, s’il joint le geste à la parole en rejoignant le FN, on l’exclut dans les dix secondes qui suivent ! (un lieutenant de Laurent Wauquiez)»

«Je n’ai pas donné mon accord», répond de manière elliptique Thierry Mariani. Trois semaines après son interview dans le JDD en faveur d’un rapprochement entre les Républicains et le Front national, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy s’arme désormais de prudence quand on l’interroge sur la possibilité qu’il rejoigne, à titre personnel, le parti d’extrême droite.

Et pourtant, selon nos informations, les discussions sont tout sauf en sommeil. Elles vont même bon train. Après un dîner organisé juste avant la présidentielle, Marine Le Pen et Thierry Mariani se sont retrouvés fin février, quelques jours avant le congrès de Lille. Une rencontre qui a duré une heure trente, «et ça s’est bien passé», confie un élu frontiste. Une discussion où il a été question des points de convergence et de divergence entre les deux, de l’avenir du mouvement fondé par Jean-Marie Le Pen, et des intentions politiques de l’ex-député LR.

A tel point que la question de sa présence sur la liste Front national aux élections européennes n’est plus qu’un secret de polichinelle en interne. Mais pas en tête de liste, « car trop compliqué de placer une personnalité issue de l’ouverture à ce poste clé», dit-on au Carré, le siège du FN, à Nanterre. En revanche, règle de la parité oblige (un homme, une femme, et ainsi de suite sur la liste), c’est donc en troisième position que Thierry Mariani pourrait atterrir en juin 2019. […]

Le Parisien

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