Un hommage national a été rendu au colonel Arnaud Beltrame le 28 mars dans les écoles. Si deux syndicats ont critiqué la consigne du ministère, un professeur dénonce un hommage mal organisé, voire inexistant dans certains établissements scolaires.
Arnaud Beltrame, tué par le terroriste islamiste Radouane Lakdim, est devenu un héros national après son acte lors des attaques de Trèbes le 23 mars. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait adressé le 27 mars un message destiné aux établissements scolaires et aux professeurs, afin qu’un hommage soit rendu le mercredi 28 mars à celui dont le courage avait été salué de tous.
J'apprends ce matin que plusieurs établissements scolaires n'ont pas participé à l'#HommageNational célébrant la bravoure de l'un des nôtres, que des professeurs ont rechigné, qu'un syndicat a même contesté les consignes pourtant minimalistes de @jmblanquer !
C'est honteux !— René Chiche (@rene_chiche) March 29, 2018
Sur Twitter, un enseignant dans un lycée de l’Académie de Marseille, membre du Conseil supérieur de l’éducation et porte-parole du syndicat Action et Démocratie, René Chiche, se scandalisait que «plusieurs établissements scolaires n’aient pas participé à l’hommage national célébrant la bravoure de l’un des nôtres, [et] que des professeurs [aient] rechigné [à suivre les consignes de l’hommage]».
Contacté par RT France, René Chiche explique avoir tweeté ce message après avoir reçu des témoignages de professeurs et de parents d’élèves. Il assure toutefois ne pas vouloir faire d’amalgame et ne pas cibler les lycées en difficulté.
«Ce qui m’a fait réagir, c’est que dans certains lycées l’hommage n’a pas été effectué, ou alors effectué d’une façon tellement insignifiante, que cela en était presque une marque de mépris.»
Merci à valdorf