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Tom Quiggin, expert canadien en renseignement, a un sacré CV. Il a travaillé avec la Gendarmerie Royale du Canada, les Forces armées canadiennes, la Force de protection des Nations Unies en Yougoslavie, pour ne citer que quelques exemples. Il a témoigné devant le Sénat et à l’enquête sur Air India. Il était même inspecteur de la maîtrise des armements en Europe.

Pourtant, ces larges qualifications ne semblent pas être suffisantes pour YouTube qui a retiré le nouveau podcast de Quiggin de sa plate-forme avant même qu’il n’en ait posté le premier épisode.

Le 24 février, une bande-annonce (de moins d’une minute) pour The Quiggin Report a été publiée sur la plateforme gérée par Google. Tout ce qu’elle montre est le logo de l’émission et des bribes audio parlant d’extrémisme et de politiquement correct. Contenu peu controversé.

Pourtant, le 1er mars, Quiggin et ses producteurs étaient incapables d’accéder à leurs comptes – à la fois sur YouTube et sur le compte Gmail qu’ils utilisaient pour l’émission.

Ils ont ensuite reçu un message indiquant : “Votre accès à ce produit Google a été suspendu en raison d’une violation perçue des Conditions d’utilisation de Google ou des Conditions d’utilisation spécifiques au produit”.

Après avoir fait appel de la suspension, on leur a rapidement dit : “Nous avons décidé de maintenir votre compte suspendu sur la base de nos lignes directrices communautaires et de nos conditions de service.” Ils n’ont jamais été informés des directives ou des conditions qu’ils avaient violées.

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Quant à Quiggin, il voit là un deux poids, deux mesures. “Il semble étrange que YouTube et d’autres s’attaquent aux défenseurs de la liberté d’expression, mais autorisent les vidéos d’individus tels que Yusuf Qaradawi qui est le principal religieux inspirateur des Frères musulmans “, a-t-il écrit.

Deux poids, deux mesures, en effet. Les gens s’inquiètent de plus en plus de la censure sur YouTube. C’est un problème qui existe depuis des années et qui ne fait qu’empirer.

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Toronto Sun

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