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Les trois pays ont mené des frappes aériennes contre plusieurs cibles syriennes, en réponse à l’attaque chimique présumée menée par le régime de Bachar Al-Assad à Douma. L’opération est terminée et aucune nouvelle frappe n’est prévue dans l’immédiat.

Une opération militaire a été menée contre la Syrie par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni. Ces trois pays entendent punir le régime de Bachar Al-Assad qu’ils accusent d’avoir mené une attaque à l’arme chimique contre des civils en Ghouta orientale. “Une opération conjointe est en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux“, a déclaré Donald Trump, qui s’exprimait à la Maison Blanche, vendredi 13 avril.

Au moment même où le président américain s’exprimait, plusieurs détonations ont été entendues à Damas, selon des correspondants de Reuters et de l’AFP sur place. Des témoins disent à l’AFP avoir vu des colonnes de fumée s’élever du nord-est de Damas. Cette vague de frappes, dont il reste à déterminer le nombre, est terminée, ont ajouté les autorités américaines moins d’une heure plus tard.

L’intervention a visé “des cibles multiples” avec “des types de munitions divers”, a indiqué un responsable américain, qui a notamment évoqué le recours à des missiles de croisière Tomahawk. “Des frappes occidentales ont visé des centres de recherche scientifique, plusieurs bases militaires et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs“, a pour sa part rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Le chef du Pentagone a déclaré que ces frappes des Etats-Unis et de ses alliés ont plus lourdement frappé la Syrie que lors des tirs de missiles d’avril 2017, contre une base militaire syrienne.

Le président français Emmanuel Macron, de son côté, a annoncé dans un communiqué avoir “ordonné aux forces armées françaises d’intervenir” avec une réponse “circonscrite aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques“. Une courte vidéo diffusée dans la nuit sur le compte Twitter de l’Elysée montre le décollage de plusieurs avions de chasse Rafale d’une base qui n’est pas identifiée. Aucun autre détail n’était disponible pour le moment.


Le président américain Donald Trump a annoncé, vendredi soir à 21h, heure de Washington (samedi 3h, heure française), le début d’une intervention militaire en Syrie, à laquelle participent également la France et le Royaume-Uni, pour punir le régime de Bachar al-Assad qu’il accuse d’une attaque “monstrueuse” à l’arme chimique contre des civils.

Une “attaque diabolique et odieuse“, qui “a fait souffrir des mères, des pères et des enfants”. C’est par ces mots, employés au sujet de l’attaque à l’arme chimique menée par le régime syrien en Ghouta orientale le 7 avril, que le président Donald Trump a justifié les frappes américaines, françaises et britanniques, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 avril.

Samedi dernier, le régime de Bachar Al-Assad a de nouveau fait usage d’armes chimiques pour massacrer des civils innocents dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne, Damas, a déploré Donald Trump dans une déclaration à la Maison Blanche. Ce massacre, commis à l’aide d’armes chimiques, représente une escalade importante de la part de ce régime terrible.

Je demande à l’Iran et la Russie : ‘Quel genre de pays souhaite être associé à ce massacre d’hommes, de femmes et d’enfants innocents ?’ La Russie doit décider si elle veut continuer à suivre ce chemin obscur, ou si elle veut rejoindre les nations civilisées, et œuvrer pour la stabilité et la pays“, a ajouté le président américain au cours de sa déclaration.


Alors même qu’il s’exprimait, de fortes explosions étaient entendues dans la capitale syrienne Damas, où la télévision d’Etat a dénoncé une “agression américaine” et annoncé l’entrée en action de la défense anti-aérienne syrienne.

Dans un communiqué publié par l’Elysée, le président de la République française Emmanuel Macron a indiqué que les frappes aériennes étaient “circonscrites aux capacités du régime sur les armes chimiques“, ajoutant :

“Nous ne pouvons pas tolérer la banalisation de l’emploi d’armes chimiques.”

(…) L’Obs

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