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(…) «La France n’a pas déclaré la guerre au régime» de Bachar al-Assad, accusé d’avoir utilisé des armes chimiques contre des civils dans la guerre qu’il livre aux rebelles, a déclaré M. Macron.

«Solution politique»

La finalité est de construire ce qu’on appelle une solution politique inclusive», a-t-il dit, mettant en exergue l’activisme diplomatique français pour «parler avec tout le monde», notamment avec les alliés de Bachar al-Assad et les acteurs régionaux comme la Turquie.

Pour parvenir à «cette solution durable», «il nous faut parler avec l’Iran, la Russie et la Turquie», a dit le chef de l’État, qui a exposé sa vision de la nécessité de faire bouger les lignes de fractures diplomatiques entre Occidentaux paralysés dans les négociations menées dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU, où la Russie a un droit de veto, et les autres acteurs de la crise, dont ces trois pays qui patinent de leur côté dans un processus diplomatique parallèle, celui d’Astana.

Il s’est réjoui que l’unité entre Moscou et Ankara ait été brisée après les frappes.

«Par ces frappes et cette intervention, nous avons séparé sur ce sujet, les Russes, des Turcs (…) les Turcs ont condamné les frappes chimique et ont soutenu l’opération que nous avons conduite», a dit M. Macron.

Quant aux deux principaux alliés de Damas, la Russie et l’Iran, il souhaite les inclure dans les négociations.

«Mon objectif, c’est de pouvoir au moins convaincre les Russes et les Turcs de venir autour de cette table de négociation», a-t-il expliqué.

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