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Berlin ne veut pas geler les discussions avec Ankara concernant l’adhésion de la Turquie, annonce mardi le chef de la diplomatie allemande. Une position qui n’est pas partagée par son homologue autrichien.

Le ministre allemand des Affaires européennes a plaidé mardi pour la poursuite des négociations d’adhésion avec la Turquie, malgré l’absence de progrès et les craintes de dérive autocratique à Ankara.

« C’est à ceux qui sont aux affaires en Turquie de décider s’ils veulent adhérer aux valeurs européennes communes. Je suggère qu’on ne claque pas la porte. Ce serait adresser un signal négatif à ceux qui, en Turquie, restent attachés aux valeurs européennes », a estime Michael Roth, à son arrivée à Luxembourg pour une réunion avec ses homologues de l’UE.

L’Autriche veut geler les discussions

Gernot Blümel, chef de la diplomatie autrichienne, a en revanche plaidé pour l’arrêt du processus. « Nous ne pensons pas que la Turquie doive adhérer à l’Union européenne », a-t-il déclaré.

La Commission européenne doit publier prochainement son rapport sur les négociations d’adhésion, qui sera vraisemblablement le plus critique depuis l’ouverture des discussions, en 2005.

 

Ouest-France

 

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